29 mai, 2017

Juin 2017

Plus d’une fois comme maire, j’ai eu à déplorer la lenteur de la concrétisation de certains projets. Souvent, dans une ville, entre ce qu’on souhaite faire et la réalisation tangible d’une intention, il y a des délais qui feraient perdre patience même à un ange! Avis de motion, première lecture de règlement, deuxième lecture, conception de devis, publication d’appel d’offres, analyse de conformité des soumissions, certifications préalables, autorisations ministérielles ou professionnelles… Et je vous épargne la lourdeur du fonctionnement de certains ministères qui encadrent ces laborieux cheminements. Bien que je comprenne que la très grande majorité de ces encadrements soit nécessaire, je vous avoue que pour l’homme d’action que je suis, ma patience est souvent mise à rude épreuve! Je comprends donc parfaitement les citoyens parfois excédés par la lenteur que prennent certains projets à se concrétiser.

Heureusement, certains de ces dossiers, liés au transport notamment, sur lesquels nous travaillons depuis plus de 3 ans, verront le jour dès cet été. Ainsi avons-nous obtenu un engagement ferme du ministère des Transports de construire enfin une voie piétonnière dans le noyau villageois. Il en est de même pour l’installation de glissières sur le pont Bonniebrook, en remplacement des murets de béton actuels. D’autre part, bien que ce projet se poursuivra jusqu’en 2018, le réaménagement à quatre voies de l’intersection du chemin de la Rivière-du-Nord et de la montée de l’Église avec feu de circulation s’amorce enfin (voir le plan ci-contre). La  réduction de vitesse de 70 à 50 km/h en est la première étape tangible et l’aménagement à court terme d’un corridor cyclable et piétonnier sur le pont, délimité par des bollards, en sera la deuxième.

Du côté de nos aqueducs, c’est pareil! Depuis trois ans, nous travaillons pour obtenir le financement des autorités gouvernementales (plus de 720 000 $ que les usagers n’auront pas à assumer sur leur compte de taxes) ainsi que les autorisations du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques afin d’améliorer la qualité de l’eau des usagers des aqueducs Phelan et Larochelle. La grande majorité de nos citoyens puisent l'eau dans un puits à même leur propriété, mais 611 bâtiments privés sont desservis par un des trois réseaux d’aqueduc public. Évidemment, quoi qu’en disent certains, il n’appartient pas aux quelque 6000 propriétaires qui ne bénéficient pas d’un service d’aqueduc de payer pour les 611 qui bénéficient de ce service. Ces usagers paient une taxe d’eau, mais l’expérience témoigne que celle-ci est nettement insuffisante pour assurer la qualité d’eau à laquelle ils ont droit. Cette eau, il nous faut d’abord la puiser, ensuite la traiter avant de la distribuer. Un des problèmes, c’est la présence de manganèse qui colore l’eau. Les opérations de rinçage corrigent temporairement cette situation, mais la subvention obtenue et les travaux qui seront réalisés cet été nous permettront de régler ce problème définitivement. Si nous avions pu faire plus vite, croyez-moi, nous l’aurions fait!

Rares sont les contribuables qui trouvent qu’ils ne paient pas assez de taxes. Et j’en suis! Rares sont les payeurs de taxes qui trouvent que les problèmes qu’ils soulèvent dans leur ville se règlent assez vite! Et j’en suis aussi! Ce qui importe, c’est qu’ils se règlent, ces problèmes; ce qui importe, c’est que tant les employés que les élus travaillent ensemble à faire avancer les dossiers. Il est facile de critiquer, mais proposer du concret, s’engager à réaliser nos engagements et ne pas augmenter la charge des contribuables, c’est une autre affaire!

Est-ce que tout est parfait à Saint-Colomban? La réponse, c’est « non » ! Aucune ville n’est parfaite, mais il est toujours bon de se rappeler que nous figurons en tête de classement pour la gestion de notre municipalité. Par ailleurs, il reste des choses à faire, des projets à réaliser, mais regardons tout ce qui s’est fait depuis 2014, regardons où nous sommes maintenant rendus comme Ville, regardons ce qui s’en vient dans les prochains mois et affichons notre fierté. Moi je l’écris en majuscules et je le dis haut et fort sur chaque tribune : je suis #FIERDESTCOLOMBAN.