Agent de relations humaines

L’agent de relations humaines crée un filet de sécurité pour la santé mentale

Un agent de relations humaines pour la Ville, une intervenante de première ligne pour la santé mentale chez les citoyens et l'équipe administrative de la Ville. La Ville se dote d'une ressource afin de répondre aux besoins criant de la population qui dispose de peu de services sur le territoire.

La pandémie a mis en lumière des enjeux déjà existants qui n’avaient jamais été adressés, soit le manque de services psychosociaux de première ligne sur le territoire (aucun organisme ou institution) permettant à la Ville d'avoir un portrait des besoins de la population. Le mandat de l’agent de relations humaines est d’offrir un accès à un service psychosocial temporaire pour les personnes qui en ressentent le besoin, qu’elles soient ou non en attente d’une prise en charge dans le réseau de la santé. L’objectif est d’orienter les citoyens et employés vers les différents organismes en fonction de leurs besoins pour obtenir les services requis. À cet effet, l’agent œuvre en étroite collaboration avec des partenaires tels que le CISSS des Laurentides, le Service de police de Mirabel et le Service de sécurité incendie de Saint-Colomban. De plus, l’agent s’implique auprès des comités régionaux en lien avec les enjeux psychosociaux actuels, il développe des ateliers pour la population, offre des formations pour les employés municipaux et supporte l’équipe du Service de sécurité incendie et le Service de police sur le terrain.

L'agent de relations humaines devient un bottin des ressources de la région et crée des liens significatifs avec chacune des organisations afin d'être en mesure de référer adéquatement les citoyens et employés dans le besoin. Lors de l'été 2021, un premier plan de formation et d'accompagnement a été mis sur pied pour les animateurs du camp de jour estival. L'objectif était d'offrir une formation suffisante aux animateurs souvent exposés à des situations délicates auprès des jeunes et n'ayant pas de formation pour intervenir de façon adéquate. Il était aussi important de mettre une ressource qualifiée à la disposition des animateurs pour faire le suivi de cas plus lourds et établir des plans d'interventions. L'agent de relations humaines était aussi en charge d'accompagner les animateurs dans leur rôle et leur permettre de s'exprimer concernant les défis reliés à leur fonction.

Ce qui est en fait un projet innovateur, c'est aussi la prise en charge de cas vivant de la violence conjugale. Avec la pandémie, une augmentation des cas a été observée au Service de police et une procédure officielle a été mise en place conjointement avec la travailleuse sociale du Service de police, qui n'est pas en mesure de faire un suivi significatif pour de tels cas. L'agent de relations humaines a aussi comme mandat d'accompagner des employés de la Ville vivant une détresse psychologique, le service est totalement confidentiel et permet de soulager certaines situations problématiques pouvant influencer le travail de celui-ci. Le projet permet aussi de mettre en place un plan d'action pour prévenir et accompagner des cas de violences conjugales. Des formations aux employés, des ateliers de prévention auprès des pères, des procédures rigoureuses de référencements avec le Service de police et un accompagnement psychosocial confidentiel pour les victimes ont été mis sur pied.