10 novembre, 2011

Avril 2009

Tout au long de l’année, les citoyens nous font part de leurs requêtes, demandes ou plaintes sur les aspects les plus diversifiés concernant leur milieu de vie. Tous et chacun rivalisent d’ingéniosité concernant les exigences sur des règlements qu’ils aimeraient voir appliquer dans leur entourage. A part les demandes particulières concernant des règlements de comptes entre voisins, une majorité de citoyens y vont de leurs suggestions pouvant régler des problèmes récurrents, quitte à transférer un problème ailleurs. Ce qui peut être une solution pour certains peut être un nouveau problème pour ceux qui en héritent. Pour les membres du conseil municipal actuel, cette façon de faire n’est pas une solution honnête et adéquate à un problème particulier.

De concert avec les employés concernés, le conseil municipal est à élaborer une politique sur la qualité de vie. Nous essayons de regrouper dans un même règlement tout ce qui peut toucher de près ou de loin aux conditions générales applicables pour vivre en harmonie le plus possible. De façon générale, les sujets
conflictuels se répètent d’un quartier à un autre et la vitesse des véhicules revient régulièrement en premier
lieu. Nous avons fait des tests avec l’installation de différents types de dos d’âne et malgré l’efficacité constatée, ce ne peut être une solution à tous nos problèmes de circulation pour deux bonnes raisons. D’abord et avant tout pour une question d’économie et ensuite pour une question de logistique. Le gros bon sens nous rappelle de toute façon qu’on ne peut mettre en place un système qui pénalise tous les automobilistes pour quelques délinquants de la route. Nous ne pouvons gérer notre communauté en fonction
d’un 15 % de gens qui ont des problèmes à fonctionner en société.
Bien sur, il faut une part de répression de la part de notre service de sécurité publique, mais on doit avant tout miser sur la prévention. Nous ferons l’acquisition d'un appareil affichant la vitesse des véhicules et en le déplaçant régulièrement d’un secteur à un autre, il poura nous rappeler nos écarts de conduite, s’il y a lieu. Nous serons à même de constater que nous sommes souvent stressés et qu’il y a lieu de ralentir. Comme je le rappelais dernièrement lors d’une assemblée publique à des citoyens qui se plaignaient de la vitesse dans leur rue, les coupables sont certainement des voisins, des amis ou encore… soi-même. On peut identifier les contrevenants s’ils récidivent et en aviser le service de police ou l’administration municipale. Par contre, il faut cesser de critiquer et  prendre ses responsabilités; en premier lieu, en donnant l’exemple : Il faut ralentir sa propre vitesse avant de demander au voisin de le faire. Il en va de même pour le bruit, la coupe d’arbres, les excréments de chien ou tout autre problème similaire. Avant de constater les lacunes des autres, nous pouvons en profiter et faire une introspection de soi.

Je rappelle souvent que nous avons une responsabilité individuelle si nous voulons vivre en harmonie dans une communauté saine et c’est en y mettant les efforts voulus que nous y parviendrons. Les membres du conseil municipal en sont conscients et vous informeront sous peu du contenu de ce règlement sur la qualité de vie. A défaut de connaître cette réglementation, il vaut toujours mieux s’informer avant de procéder à des actions qui pourraient altérer notre environnement et conduire à des sanctions contraignantes. La prévention a toujours meilleur goût.

Rolland Charbonneau,
maire

Le Colombanois Avril 2009