30 mai, 2018

Juin 2018

Tout d’abord vous dire que je reviens gonflé à bloc et la tête pleine d’idées des Assises annuelles de l’Union des municipalités du Québec qui se déroulaient à la mi-mai. Mes collègues du conseil et moi avons été inspirés par les meilleures pratiques municipales de partout au Québec, mais néanmoins de plus en plus convaincus que Saint-Colomban innove à de nombreux égards et n’a absolument rien à envier aux autres villes. Nous avons été très bien accueillis par nos collègues. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de présenter les enjeux du transport collectif chez nous à plus de 200 participants. Rappelons que nous élaborons en ce moment avec la MRC et une entreprise de service-conseil en mobilité une refonte de notre offre de transport en commun et que nous travaillons à ce que celle-ci soit prête à être déployée pour la rentrée 2018.

 Collectes de déchets

Les changements d’habitudes liées aux collectes de matières résiduelles préoccupent manifestement
plusieurs citoyens. Je suis parfaitement conscient que les changements apportés aux fréquences et aux quantités peuvent bouleverser nos habitudes. Nous-mêmes, membres du conseil, devons composer avec ces nouvelles orientations qui avaient été déterminées bien avant notre entrée en poste. Nous avons toutefois pris la décision d’endosser la transition amorcée. Ce n’est pas tant une question de prendre le virage ou de ne pas le prendre, notre seule option était de prendre le virage maintenant ou d’attendre à la dernière minute pour donner un coup de volant plus violent encore. Et là croyez-moi, le choc aurait été brusque et encore plus désagréable. Sachez que nous avons d’ailleurs tâché d’amoindrir l’impact avec des collectes extraordinaires et une certaine tolérance.  Même pour nous ce n’est pas toujours simple : plusieurs membres du conseil ont des enfants à la maison, voire même cinq dans le cas de ma collègue Sandra Mercier. Et pourtant, avec des efforts, nous y parvenons tous. Ce n’est pas de la magie, il s’agit simplement de répartir nos matières dans le bon bac. Plusieurs autres villes ont déjà franchi ce pas avec succès, pourquoi pas nous? Et la beauté de la chose, c’est que plus nous réduirons les résidus ultimes envoyés à l’enfouissement, plus nous sommes susceptibles de voir une réduction des sommes consacrées aux collectes sur notre compte de taxes.

Nous avons aussi pris la décision d’accompagner cette orientation par la mise en valeur de pratiques qui peuvent générer moins de
déchets. J’ai aussi insisté pour que la Ville prenne mieux encore le virage demandé. Ensuite, les gestes posés à l’écocentre traduisent cette volonté de fournir davantage d’outils pour disposer des matières. L’objectif recherché est de mieux diriger les matières, pas de forcer la population à diminuer la quantité de déchets. Diminuer sa consommation de déchets est une décision personnelle que j’encourage, mais le conseil n’entend pas utiliser les moyens que peut posséder la Ville pour atteindre cet objectif, c’est une nuance importante qui mérite d’être soulignée.

 Matériaux à l’écocentre : enfin!

En ce sens, j’en profite pour vous annoncer que l’écocentre accepte maintenant les résidus de construction. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet plus loin dans les pages de cette édition. Nous corrigeons ainsi une aberration qui n’avait que trop duré. Cet ajout constitue une bonification majeure de notre offre de service en ce qui concerne les matières résiduelles qui, je l’espère, saura vous être utile et réduira les dépôts sauvages sur notre territoire.

En terminant, je tiens à souligner le succès de la 13e édition de la Fête du printemps qui vient de se conclure avec près de 2600 visiteurs malgré une météo difficile. Souhaitons que le beau temps soit de la partie pour les célébrations de la Fête nationale le 24 juin prochain où j’espère que j’aurai le plaisir de vous saluer en personne!